Aujourd’hui,
je continue mon exploration de la ville, tout en repensant au travail
avec Sergio... Cette ville semble avoir mille facettes : la douce
lumière du matin n’empêche ni
la chaleur, ni les bus bondés, et je me retrouve dans le nord de Buenos
Aires, à l’écart des quartiers «populaires», dans une sorte de New-York
latino.
Les
avenues sont si grandes que décider de les arpenter à pied, c’est
s’engager sur le long terme... Et pourtant, rien ne nous arrête !
Il
est difficile de croire que nous sommes bel et bien à l’autre bout de
la terre... Et pourtant, une énergie stimule nos corps, notre créativité
se nourrit de tout, du moins, je
le ressens comme ça. Chaque parole, chaque croisement, chacun de mes
regards naïfs posés sur cette cité, et bien je me les rappelle. Ici, il
faut apprendre à travailler différemment, il faut garder l’esprit bien
ouvert !
Cet
après-midi, travail autonome. Je ressens un grand lâché-prise. Ça fait
un bien fou ! J’aime cette idée de travail en collectif, en quête de
forte incarnation... Une recherche
vibrante, sur les tensions, les non-dits, les rires, mais aussi la
violence, le rêve... Tout va changer un million de fois, mais ce que
j’aime, c’est ce questionnement, d’acteur, d’art, de vie.
Pour
la première fois, je ne suis vraiment pas sur de ce que je fais, et
pourtant, j’y prends un plaisir incroyable ! Je n’ai pas spécialement
envie de produire, ni de monter à quel
point j’ai du talent, mais simplement de jouer avec ce qui m’entoure,
dans la plus grande sincérité. Arrêter de penser ! Jouer, avec les
autres, créer ensemble. Aimer me laisser porter, chercher avec moi-même,
et surtout voir à quel point toute cette classe
est une classe de tarés ! Car avec cette bienveillance qui rassure,
tout devient possible.
Anthony - élève
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