Dès
notre arrivée, nous percevons Buenos Aires comme une ville gigantesque,
tentaculaire, une cité en pleine explosion ! Nous sommes tous très
euphoriques car un monde nouveau s’offre
à nous, et en même temps, nous ne pouvons qu’être déstabilisés : nous
nous trouvons sur un autre continent, et des centaines d’informations
fusent dans nos têtes.
Ici, c’est la chaleur écrasante et humide de l’été, et ce n’est que tard le soir qu’on saisit que la ville ne s’endort jamais.
Nous
découvrons un pays qui émerge, qui veut monter au créneau des capitales
européennes, mais ici, l’instabilité financière nous pousse à voir le
monde différemment.
Nous
aborderons dès demain le travail de plateau avec le metteur en scène
Sergio Boris, et déjà nous sentons nos acteurs se nourrir de tout.
Buenos Aires a son odeur, sa couleur.
Nous sommes comme apaisés à la terrasse d’un café à San Telmo, où nous
revoyons notre programme de travail. Bien entendu, il ne s’agit pas
uniquement de théâtre, mais aussi de vie, car dans cette mégalopole
cosmopolite, tout tourne à cent à l’heure. Nous sommes
emportés par ce flot. On nous avait prévenu, Buenos Aires est un lieu
très moderne, scandaleusement original. Les jeunes artistes que nous
sommes se régalent de se perdre, car la surprise est partout.
L’imaginaire est en route, et c’est chanceux et heureux
que nous allons nous dépasser pour créer au delà de nos limites
connues.
Anthony - élève
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