A
l’heure des dernières chaleurs estivales, la première étape de notre création
s’achève demain. Après un mois de doutes, de peurs, de crises, de remises en
question, nous repartons sans trop savoir ce qui nous attend, car un grand flou
demeure.
Ce mois a été
pour moi un long moment de réflexion, seul, mais aussi envers le groupe, car
force de propositions, il a fallu savoir quand se mettre en avant, et quand
laisser la place pour trouver un équilibre et créer, du moins tendre vers cela,
une vraie pièce collective. Ce n’est pas toujours évident d’avoir assez de recul
pour comprendre tout ce qui se passe dans nos têtes et sur le plateau, où le
temps s’arrête et où je ne me sens presque maître de rien, avec un Sergio très
imaginatif, mais je crois que si nous croyons réellement en notre art, s’il est
pour nous si immense et si vital, nous trouverons le moyen d’atteindre cet idéal
magnifique !
Yukio Mishima
a écrit ceci et ce sont de beaux mots pour terminer et repartir en France gonflé
de bonheur, riche de notre jeunesse et de ce pays, heureux de notre art
:
« J’aime la destruction autant que l’équilibre. Plus
exactement, le concept d’un équilibre contrôlé et construit dans le but exclusif
de sa propre destruction finale, est ma conception dramatique et même esthétique
fondamentale. »
Anthony - élève
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